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BHL Bernard-Henri Levy, la caution impérialiste
BHL réalisateur de navets
« Le Serment de Tobrouk« , dernier film de Bernard-Henri Levy, sorti le 6 juin 2012, fait un flop mémorable. Le verdict est tombé : 1475 spectateurs pour la première semaine de diffusion dans 20 salles qui ont osé. En comparaison, « Les Nouveaux Chiens de Garde » sorti le 11 janvier 2012 réalise 50 000 entrées en deux semaines, et cumule plus de 220 000 entrées et 300 conférences à novembre 2012, avec un traitement médiatique plus que discret voire hostile au regard de celui de BHL, lobbyiste omniprésent sur les plateaux TV. Le film documentaire de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat propose une enquête qui explore les collusions entre les médias français et le pouvoir politique, où BHL figure naturellement en bonne place.
En 1997, Bernard-Henri Lévy réalise « Le Jour et la nuit », et le film connait déjà un échec retentissant. De Villepin, fasciné par le fiasco du « Jour et la nuit », se prend de compassion pour BHL et l’appelle au téléphone pour le réconforter « Vous avez l’air d’un Christ sans plaies« , lui glissa-t-il. BHL est alors pris d’un malaise. La nuit-même, il se met à saigner des paumes de la main. Ces saignements dont il tire une posture affectée se prolongeront durant des semaines.
Commentaire de Desproges sur l’entartage de BHL
BHL, gaffeur national
BHL se fait virer deux fois de la tribune à Tripoli
Il est celui que nous avons tous identifié lorsque, souhaitant en finir avec Emmanuel Kant, il croit bon de citer de bonne foi un certain Jean-Baptiste Botul, personnage en fait imaginaire, tout droit sorti des réflexions satiriques de Frédéric Pagès, journaliste au Canard enchaîné. Le même BHL trébuchera quelques semaines plus tard, reprochant à la télévision publique d’avoir prolongé pour 4 ans le contrat de Frédéric Taddeï, animateur de « Ce Soir ou jamais » sur France 3, qu’il confond avec Rodrigo Taddei, footballeur de l’AS Rome… Au moins, Frédéric Taddeï savait à quoi s’en tenir.
Arrêt sur images – Après Botul, BHL trébuche sur un faux Taddeï
Toutefois, quand on lui retire son nez de clown, M. Levy montre un tout autre visage :
BHL le cynique
En 2010, Bernard-Henri Lévy s’élève dans une tribune qu’il s’accorde à lui-même dans le quotidien Libération, contre la « désinformation » à propos du blocus de Gaza. En véritable relais du gouvernement israélien, comme d’habitude BHL ne fait pas dans la dentelle et va jusqu’à affirmer : « Il n’y a pas de blocus de vivres, de médicaments, de matériel humanitaire en tout genre. Israël laisse passer entre 100 et 120 camions par jour. » Maintenant faites un calcul très simple : Gaza compte un millions et demi d’habitants. Imaginez une centaine de camions par jour pour ravitailler Marseille ou Lyon en médicaments, matériel médical, vivres, et matériels humanitaires en tous genres…
Libérer les Palestiniens des mensonges de Bernard-Henri Lévy
De 1995 à 1997, BHL prend la direction de la Becob, une société créé par son père, spécialisée dans le négoce international des bois précieux africain. En mars 1998, le magazine « Entrevue » décide d’envoyer une équipe enquêter sur la Becob, mais leur reportage ne sera jamais publié : BHL intervient directement auprès d’Arnaud Lagardère, propriétaire du journal, pour faire passer le reportage à la trappe. En juin 2000, l’ONG gabonaise CIAJE mandatée par Forests Monitor, une autre ONG britannique, met en évidence les conditions de quasi-esclavagisme dans lesquelles travaillent les employés d’Interwood, filiale de la Becob au Gabon.
Notons qu’en 1987, BHL, l’ex maoïste milliardaire, a obtenu du maire de Paris de l’époque Jacques Chirac, un prêt de 40 millions de francs à des conditions préférentielles : franchise de remboursement de deux ans, taux de 5,5% contre 9,25% sur le marché de l’argent à l’époque. La « boite à papa » fut ainsi sauvée.
BHL le Philosophe ?
Notre philosophe est passé maître dans l’art de la rhétorique perverse : Pour éviter les controverses, BHL le roublard expérimenté, n’hésite pas à recourir aux méthodes les plus douteuses. Sans la moindre pudeur, il qualifie ses adversaires de conspirationnistes, révisionnistes, négationnistes ou antisémites, un assortiment d’injures qu’il adapte selon le sujet.
Il ne nous reste peut-être qu’une seule chose à faire, lui rappeler la maxime de Confucius : « Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté ».
Bernard Henri Levy : Une imposture française
Phillippe Val, monsieur « sous-BHL »
Directeur de la publication et de la rédaction du journal Charlie Hebdo de 1992 à mai 2009, il est nommé directeur de France Inter le 17 juin 2009 par Jean-Luc Hees. En 1984, invités sur le plateau de France 2, Font et Val chantent « Emigré, reste là, t’en va pas » ponctué de phrases comme « à force d’avoir le nez collé au Figaro, ils ont attrapé des morpions au cerveau ». Paroles signées Philippe Val. Dans Charlie Hebdo en janvier 2005, Val écrit : « [Les otages français, Christian Chesnot et George Malbrunot] ont été enlevés par des terroristes islamiques qui adorent égorger les Occidentaux, sauf les Français, parce que la politique arabe de la France a des racines profondes qui s’enfoncent jusqu’au régime de Vichy, dont la politique anti-juive était déjà, par défaut, une politique arabe. »
Christine Ockrent, La « Reine Christine » fait le ménage
Le 20 février 2008, elle est nommée directrice générale déléguée de l’audiovisuel extérieur de la France, directrice générale déléguée de France 24, et directrice générale déléguée de RFI. Elle quittera l’AEF fin mai 2011 sur fond de guerre d’influence et de réglements de compte juridiques. Elle est membre de plusieurs réseaux d’obédience « atlantiste »: l’institut Aspen, la French-American Fondation, et le Centre for European Reform. Elle supervise le licenciement, en Août 2008, de Richard Labévière, grand journaliste d’investigation à RFI, suite à son initiative d’interviewer Bachar el-Assad à l’occasion de sa venue en France, invité au défilé du 14 juillet par Nicolas Sarkozy pour passer les troupes françaises en revue à ses côtés. Cette interview aurait constitué une faute grave car il n’aurait pas informé sa hiérarchie.
Censures françaises, Richard Labévière
Alain Finkielkraut, l’ultra-conservatisme
Finkielkraut et le deux poids deux mesures
Défenseur sans vergogne d’une classe sociale, alors qu’il empile les éléments à charge contre une autre, intellectuel de gauche selon ses dires, néanmoins ses propos réactionnaires et racistes ne laissent place à aucuns doutes. Fanatique défenseur d’Israël quel que soit le pouvoir en place, il prétend lutter contre le HAMAS, cependant à l’image de beaucoup, il n’a jamais réellement reconnu les autres mouvements palestiniens. Alain Finkielkraut utilise à la perfection tout le registre de la manipulation, mélange des genres, autoritarisme, fausse modestie… Redoutable et habile dans l’art de culpabiliser ses adversaires, à la question « Peut-on critiquer Israël ?« , il insinue… que ses opposants sont antisémites !
Banlieues : qui a dit…? (Le Monde diplomatique)
Nicole Bacharan, la stratégie du choc émotionnel
Elle écrit des romans pour enfants dans la série Nemo. Elle est également politologue. Le 11 septembre 2001, elle déclara : » Ce soir, nous sommes tous Américains « . Spécialiste de la société américaine, elle publie des chroniques dans la revue Le Meilleur des Mondes, un prolongement du réseau néo-conservateur du « Cercle de l’Oratoire ». Elle est l’auteur de nombreux essais sur l’Amérique. Nicole Bacharan donne fréquemment des conférences pour l’organisation « The French American Fondation ».
GANSER Daniele – Les armées secrètes de l’OTAN
André Glucksman, l’indignation sélective
Il soutient les boat people en 1979. Il est également connu pour sa contribution à la cause indépendantiste tchétchène. Maoïste à la fin des années 60, par la suite il se reconvertit pro-américain et défenseur inconditionnel d’Israël.
En 1985, André Glucksmann, Jean-François Revel et Bernard-Henri Levy signent une pétition pour encourager Ronald Reagan à continuer à soutenir les Contras ( contre-révolutionnaires ) du Nicaragua. En 2001, il participe à la création du think tank néo-concervateur « Le Cerle de L’Oratoire » ainsi qu’à sa revue « Le Meilleur des Mondes ». Nous le retrouvons en 2004 signataire du PNAC (Projet pour le Nouveau Siècle Américain). L’objectif affiché du PNAC est de promouvoir le leadership mondial des États-Unis. Parmi les membres du PNAC, citons entre autre : Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, Dick Cheney, Jeb Bush.
PNAC: « Reconstruire les défenses de l’Amérique »
Bernard Kouchner, l’affairisme sans frontières
Le « French doctor » des années 1970 deviendra ministre de différents gouvernements de gauche et de droite. En 2007, il soutient la candidature de Ségolène Royal. Il voudrait une alliance avec François Bayrou. Il critique Nicolas Sarkozy, puis devient son ministre des Affaires étrangères. Dans son livre « Le Monde selon K », Pierre Péan révéla des liens privilégiés entre Bernard Kouchner, Omar Bongo (42 ans président du Gabon, décédé en 2009) et Denis Sassou-Nguesso (28 années à la Présidence du Congo, en exercice), lui permettant le mélange de ses activités publiques et privées en Afrique, par l’intermédiaire de deux sociétés, Africa Steps et Iméda. En 2002, Total (où le Qatar vient d’entrer à hauteur de 2% début 2012) avait fait appel à Bernard Kouchner, payé 25 000 euros, pour un rapport affirmant que ce groupe pétrolier ne pouvait aucunement être mis en cause pour son comportement en Birmanie. Pourtant en 2005, un accord amiable sera conclu entre Total, une association birmane ayant contesté le rapport, et huit ressortissants birmans.
Hubert Védrine, ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, dit de lui : « Ça m’a fait rire de lire que Bernard Kouchner était allé faire une conférence à Washington pour mettre en garde les Etats-Unis contre le risque de parler à l’Iran. Faudrait pas qu’on soit les derniers néo-conservateurs du système ».